mardi 11 septembre 2012

ça a commencé


Voilà, j'ai commencé ma formation à l'EMI-CFD.

Je suis tout simplement émerveillé. En vérité, je me régale à écrire des brèves, à me tromper souvent, à faire des fautes ( beaucoup de fautes ) et à les corriger quand je les vois. J'ai également conscience que ma connaissance des réseaux sociaux est à double tranchant. D'une, je peux aider mais de l'autre je peux également être un peu assomant.

Voilà, il reste que je dois faire encore beaucoup de progrés en écriture et en particulier en stylistique. J'espère en effet apprendre à être plus léger et moins lourd ou "chiant" dans mon écriture.  Peut-être devrais-je mettre une pièce dans une boite à chaque fois que j'utilise le "que"  ?

Je compte également pour m'aider à progresser sur notre professeur de stylistique Mr Hédy Kaddhour.

Voici d'ailleurs comment notre premier cours a commencé :

Faites une chronique en 20 lignes sur le thème suivant : un couple de 60 ans s'installe en face de vous dans un train, faites un croquis.

Voici ce que j'ai rendu.. (tout y est comme à l'origine, faute et mise en en page comprise).

Ils ont dans la soixantaine d’année. Nous allons vers Bordeaux et ils sont installés en face de moi. La Femme est assoupie, elle a une petite chaîne autour du cou qui porte ses lunettes. Elle portait celle-ci sur le bout du nez quand elle lisait le Figaro. Elle portait une longue jupe marron et une chemisette blanche. Elle s’était agacée que l’on parle encore de Nicolas Sarkozy, qu’elle trouvait vulgaire. Elle expliquait que vraiment son voyage au Cap-nègre ne l'intéressait pas. Elle demandait pourquoi, on entendait jamais parler de François Fillon, que sa discrétion jouait en sa faveur. L’homme, à ses cotés, écoutait patiemment. Quelquefois, il regardait par la fenêtre, et tournait son visage vers elle pour acquiescer. Maintenant, il lisait l’Express. La couverture, d’été, faisait la part belle aux croisades et ,en particulier, à Saint Louis. Il avait une chemisette à carreaux bleu et blanche. Les jambes croisés, avec des mocassins marrons et un pantalon à pince beige ou blanc. Il avait sur les épaules noué autour du cou un pull bleu ciel. Les cheveux etaient bruns et les tempes étaient grisonnantes sa peau était légèrement bronzée. Avant de parler des actualités il avait abordés le sujet de ses petits enfants et trouvait le petit dernier, Matthieu, très dégourdi. Il racontait, dans un sourire attendri, comment l’enfant avait tenté de lui expliquer un jeu sur sa DS.  Il avait beau lui expliquer que ce n’était pas de son âge, l’enfant de cinq ans revenait à la charge. Puis, il a fini par lui proposer un jeu sur la mémoire d’un certain professeur japonais. C’est à ce moment là que la conversation de l’homme en face de moi est devenue plus active, se confrontant avec sa voisine. Il lui expliquait que ce jeu semblait être particulièrement intéressant mais vraiment pas pour les enfants. Elle répondait que les jeux sur ordinateurs rompent le dialogue avec les personnes âgées. Dés le départ il ne semblait pas convaincu et expliquait les jeux de mémoire que proposait ce jeu. D’ailleurs, d’après les textes qui présentait le jeu, cela permettait d’améliorer la mémoire. Elle était très dubitative. Dans un élan de conciliation l’homme expliqua que l’enfant avait fini par récupérer la DS, mettant fin à son évaluation et l’emmenant au parc de jeu du parc Monceau où le petit garçon avait ses habitudes.